St Raphael (15 km)
Saint Raphael dans le var 83 est située à 15 km des Issambres, Saint-Raphaël est une station du littoral méditerranéen implantée au pied du superbe massif de l’Estérel.
La commune de Saint-Raphaël est incroyablement étendue. Ses 36 kilomtres de littoral dentelé offrent plus de 30 plages variées : sable fin ou galets, grèves ombragées, criques et calanques.
A l’origine petit village de pêcheurs, Saint-Raphaël est devenue au fil des ans une station balnéaire recherchée autant pour la richesse de ses activités que pour son climat et son environnement privilégié. Saint-Raphaël, c’est bien sûr un centre ville des plus attrayants avec de nombreux commerces, situé à proximité de la mer, mais aussi des quartiers ayant chacun une spécificité particulière…
Un peu d’histoire :
C’est en 1903 que fut achevée la liaison côtière entre le Var et les Alpes-Maritimes, véritable carte postale azuréenne célèbre dans le monde entier.
Deux millénaires après la Via Aurelia :
Devenue un mauvais sentier, à peine pratiqué par quelques douaniers surveillant les rivages, cette route épouse en maints endroits le tracé de la Via Aurelia, voie romaine édifiée deux millénaires plus tôt, abandonnée à la suite des invasions barbares laissant la côte quasiment déserte depuis quinze siècles.
La nouvelle voie est créée grâce à la conjonction de plusieurs facteurs favorables : les touristes, recherchant de nouveaux lieux à découvrir et visiter à l’heure où la naissance de l’automobile leur offre de nouvelles perspectives, trouvent un écho puissant auprès du Touring Club de France, qui lancera l’entreprise. Les riverains s‘y joignent avec entrain.
Le succès est immédiat : la route permet en effet l’aller-retour dans la journée entre les deux grandes villes côtières, le long des paysages magnifiques alliant le pittoresque du site au grandiose du panorama.
Malgré les « frayeurs » causées par les pics, les tournants, les sinuosités et l’étroitesse de la voie – trois mètres de large à peine- c’est à pied , à cheval, à bicyclette et en voiture que la route est sillonnée, notamment par les ascendants des actuelles souveraines de Danemark et de Hollande.
A peine interrompue par la première Guerre mondiale, c’est durant l’entre deux guerres, toujours grâce au Touring Club, qu’elle sera élargie. But : répondre aux besoins croissants de la circulation touristique, certes, mais également, d’une manière moins déclarée mais tout aussi forte, obéir aux exigences du développement urbain qui prend naissance sur ces rivages.
Cela vaudra spécialement, sur toute la traversée de la commune de Théoule, un extraordinaire travail de tailleurs de pierres mené dans les porphyres rouges à raison de… trois pierres par jour et par ouvrier. Sous la houlette des Ponts et Chaussées, une main d’œuvre immigrée d’origine italienne démontre un véritable savoir-faire dont sur des murs de soutènement, des parapets, des bordures de trottoirs notamment, avec une adresse et une dextérité sans doute aujourd’hui rares, qui laissent pantois d’admiration pour peu qu’on se donne la peine de les contempler.
En ces années 1930, cette politique de grands travaux publics a pour effet de pallier les effets dévastateurs de crise économique qui sévit, en permettant à ces chefs de familles transalpines de nourrir les leurs, besoin vital en l’absence de protection sociale.
La deuxième Guerre mondiale verra la Corniche d’Or tout d’abord empruntée par l’armée française en déroute, fuyant le Mentonnais devant l’invasion italienne en juin 1940, avant de remplir sous l’Occupation une fonction de « frontière » entre zones militaires interdites, avant l’évacuation générale qui précédera le débarquement de 1944.
Endommagée en de multiples points, la route sera remise en état par des prisonniers de guerre. Puis, au milieu des années 1950, sous la pression tenant à l’intensification du trafic automobile, un nouvel élargissement qui lui aurait fait perdre tout son pittoresque est envisagé pour être finalement repoussé au bénéfice de la création de l’autoroute, triplant en quelque sorte les voies traversant l’Estérel.
Source : Var Matin
Pour en savoir plus, consultez le site officiel de la ville de Saint Raphael